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dimanche 3 octobre 2010

autumn




The autumn leaves

graffiti cu dedicaţie de cleştar

Un cântec orange se-agaţă de buza cuvântului tău
Şi-aruncă în braţele zilei un ban.
Cum că ar fi prea banal, ai fi zis
Să adun din oglinzi începuturi de măr ionatan.

Jos, pe o bancă din lemn de măslin,
Toamna a vărsat vin,
Iar lumina s-a întins ca o plagă, între tine şi stea
Şi-am numit-o oră, cu silaba ta şi-a mea.

Apoi, bucuroşi am închis un capitol de alb
Cutreierând privirea lor printre statui
Şi am râs la final, şi am alunecat pe doi sori de gutui
Cu tristeţe, fără umbră, apoi, ne-am certat amărui.

autumn leaves



The autumn leaves

un certain ange olfactif

Ecoutons chers amis! - j'ai dis humblement,
avec ma voix d'aujourd'hui -
Maintenant il est ouvert,
Comme dans les grands magasins.
Chez moi, vous etes plus proche de vous,
Vous pouvez vous balancer dans le spectre avec toutes les pluies,
sans regarder derriere vous,
sans avoir dans la bouche le gout étrange et doux de la premiere cerise,
qu'on a mangé dans le reve de mes parents.
Je suis la pour vous dire que l'ange olfactif est bien mur,
Aux yeux ronds, la voix carée et les mains montant
les cheveux bouclés des jeunes filles a la porte de ma timidité.
Gardez le silence, chers amis,
en ecoutant le cri de votre presence,
ailleurs,
dans les bagages de ce jour paisible.

la calligraphie du va et vient

J'ai acheté un aller simple
au commencement de ma vie.
Dans le bus, autour de moi,
Tout le monde griffonnent les murs de l'impatience.
Les uns m’ont averti sur les stations
ou les paradis
jettent un reflet étrange:
ils sont des fausses oasis de plénitude,
pour chaque pensée,
dans différents moments de faiblesse.
Les autres ont nommé la vie,
a l’aide d’une partie de leur éternité.
Comment ça s'écrit ?
Comme “amour”, ”sagesse” ou ” vanité ” ?

l’ addition

On s’habitue a bien attacher un “plus”
Avant toutes les choses qui ne sont pas compréhensibles.
Si on assiste, dans le centre-ville,
a la Parade des Noms,
portant le masque d’un grand et beau idéal grec sur le visage,
on declanche le carnaval de la sémantique,
sans dictionnaire,
sans folie.
Ainsi fait,
Les épithetes les plus propres
peuvent compter justement
sur le manque de sincérité
dans la poésie qui s’arroge, de plus en plus,
un“plus”.

l’architecture de l’altruisme

On attend la pluie avec ses bras domestiques,
dans un point de rendez-vous, en plein automne.
On comprend que tous les bonjours d’une saison
peuvent etre recyclés dans un fauteuil commode.
Ainsi, assis,
on commence a faire du soleil une sorte d’autoroute
au niveau des pieds,
et on roule la-bas, chaque jours,
des tonnes de sentiments,
pour aprovisionner les villes des autres.
Arrivé a ce moment,
sans personnalité,
tu peux faire de toi une maison,
un musée de la solitude ou un vin doux.
Dans ce jeu, il est interdit le clonage des mots,
de tes années ou
d’accepter la proposition d’une autre mere,
pour la deuxieme naissance.

le noeud rouge

Ma lettre jaunie fait de soi-meme un noeud rouge
dans le le fil continuel,
des tous les "je t'aime"
qu'on peut dire
dans l'empire d'un iris bleu.
Ma présence est a louer.
J'écris ça, sur les murs
de tes idees,
sur mes limpides mouvements
dans la vie,
dans la nuit.
Toi, tu dis présent
d'une voix humide
Et, soudainement, l'époque,
que j' ai conçu pour le meilleur des mondes,
a commencé,
conjuguer les verbes étranges
a l’imparfait des récits éphémeres.

les définitions pluvieuses

Á cet instant,
la pluie
est sorti dans la rue la-bas,
avec tous ses Moulins Rouges,
Pour tasser ma soif,
mon quartier,
et moi-meme,
Le client tardif,
fatigué,
sous la lourdesse du coucher du soleil.
L’air devient, a son tour, rond
Comme un mapamond,
Ou se bouscule des petits etres vivants,
Criant le nom d’un roi blanc,
en bois
qui a été condamné,
sur son banc solitaire,
Au milieu de la mer.
La pluie a perdu son nom,
Parmi ses gouttes,
Pour bien dire que l’automne vagabond,
Cette année,
Va trouver le secret.

exposition photo 2010