les miroirs

les nuits

La neige de tous âges

Le temps achète  sa dernière chemise,

Il vient de payer à la caisse,

Les sous argentés,

de ceux qui misent.

Devant le magasin,

Tous les vœux de santé

ont échappés.

Les cartes postales, ainsi blanchies,

ont oublié les destinataires,

dans des bistrots éternels,

Où la chanson de joie,

Devient l’hymne d’un pays lointain,

peut-être L'Enfer.

Et, enfin,

Les flocons font leur petit rond de câlin,

Sur les fronts de nos jours,

Sans regrets, sans retour,

car le temps perd ses sous, perd son choix ,

Dans la neige, les bistrots ou le grand cinéma.