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jeudi 21 octobre 2010

constatation

Le marchand des illusions
était, à cette heure-ci, sincère.
Ses cravates bleues, originales, prouvaient,
parmi les clients de la rue,
que la vie possède son ombre
comme toute autre chose,
sur le terrain aride de la tolérance.

à nous de juger la voix du vent

C'est à dire la voix de la ville, qui dépasse, entre deux feux rouges, le destin secret de l'été. Dans la poche d'un garçon qui revient au milieu de la route chaque matin, toujours souriant aux chauffeurs fatigués, se trouvent les meilleurs contes, disait la mère de Julien, chaque fois que je la regardais curieux de mes lunettes. Eh, alors, la vie se dissipe aux oreilles des autres, comme une chanson douce, elle n'a rien de materiel dans sa projection. Oui, je pense bien que, parfois, il faut en reconnaître l'incohérence, mais ça tient du vent....et du garçon d'autrefois....et de la route blanche, maquetée dans mon rêve, maison du Grand Ailleurs.

mes automnes


mld - 9

toamna


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