Il l’avait précieusement gardée. Il était fier de l’avoir précieusement gardée car cela rendait inutile
toute sorte de placard, cave ou tas d’années vécus. Il l’avait déployée en voyelles et consonnes
par peur de ne pas être dérobé, par faute de solitude, même si le vieux chat était sourd.
Un après-midi, sous l’étincelle d’un octobre bourré de raisins, comme si rien ne s’était passé,
la fierté fut dissipée et le nouveau gardien s’était mis à l’enchérir, sur un air de nouveauté.
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