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mardi 6 mars 2012

Un autre Mozart

Un escalier monte toujours. Celles qui descendent sont les ombres dépourvues de leur matérialisation corporelle. Mozart vient de passer par la chambre vide du muséum. Il était soir, vers le 19.00 heures, juste au moment où l'accordeur a mis point à son travail, pour la petite pause. Le musicien, mécontent, feuilletait dans ses papiers couverts de poussière, comme s'il avait oublié quelque chose d'important avant de partir. Autour de lui, un courent d'air frais accablait la solitude de la chambre et le piano se met à jouer tout seul.

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