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samedi 31 octobre 2009

Lettres à Ms.Raffin


Mon cher ami, bienvenu dans ma lettre pleine de silence. Ce n’est pas une manière de m’excuser parce que l’architecture de mes paroles semble être rédigée de cette matière assez dissipante et fascinante en même temps. Oui, j’ai eu besoin de silence pour vous parler a haute voix de la beauté et du sens agile de l’amitié ! Vous pensez, probablement à un commencement ex abrupto mais je préfère vous raconter une histoire de mes moments vifs. Dans mes promenades journalières sur les boulevards de moi-même je cherche chaque soir une réponse à la question du devenir, en tant que esprit et destin. Il s’agit d’un jeune homme qui se promène dans les rues du « grand est » dans le brouillard de la manque d’identité qui refuse la liberté du groupe en faveur de la liberté du reve, d’ailleurs plus férme et plus juste pour un destin. Dans ma logue promenade dans les rues du quartier des ouvriers, à coté de ma résidence, j’ai trouve une réponse qui m’a frappe. Plus exactement, j’ai trouve le regard d’un vieux clochard, avec la barbe blanche qui avait l’allure, par sa présence, d’un comptable de vie. Sa figure au milieu de la rue était en mesure de me dire un bonjour personnel car il me regardait parmi la foule des passants. Il était assis la, moi j’étais debout, deconspiré, devant ses prières désespérées. Alors, il ne m’a dit que deux mots : « c’est Noel ! »
Dans un moment de révélation spontanée, j’ai eu l’impression que ses mots avaient la puissance de dire la grande vérité. Oui c’était Noel, c’était la mémoire de l’enfance et de la beauté qui décomposait en morceaux de noblesse le sens de la sacralité en moi ! J’étais en état d’ivresse en pensant aux concepts marqués comme philosophiques , au bord d’une pensée aléatoire. A ce moment là la neige a commencé a tomber sur la ville, sur les épaules de mon clochard et sur mes convictions.
Cher ami, la beauté est un triangle qui se dissipe en trois directions claires : la verité, la conscience et l’humanité. Ces trois concepts ont des définitions « chaudes », humaines qui intérèssent surtout le cœur en dépit du rationnement. Je sens, comme tous les autres qui n’ont pas le courage de reconnaître, je sens dans mon âme une guerre civile ! C’est un partage explicite entre « sujet » et « objet », entre la première personne et la troisième. Ainsi peut-on expliquer mon altruisme et ma sensibilité envers les choses et les êtres. Il faut être beau et bon pour arriver au sens de l’amitie. J’ai cherché la réponse juste dans mes chers livres. J’ai lu Proust, Dostoïevski, Faulkner ou Kafka et puis Celine.Et j’ai decouvert, helas, qu’il n’y a que l’homme qui compte dans cet univers, qui peut m’offrir “la grande idée ».C’est un peu frustrant de n’avoir pas une réponse théorique mais ca me donne la puissance de tressaillir pour chaque lumière qui s’allume dans les maisons de la mappemonde pendant la fête de Noel. Oui, je sais bien, le lyrisme n’est pas le bon choix pour une définition tangible a l’idée de l’amitié ! Mais (il y a toujours une porte ouverte par ce mot) on peut gagner de temps pour nous préparer pour les grands échos de nos traces dans la vie.
Cher ami, je pense que le la beauté doit être un miroir de glace pour l’orgueil de chaque âme, l’orgueil d’être admire et pris en considération a l’égard de l’existence individuelle. Moi, j’admets les effets de la beauté dans tout ce que je touche, parce ce que j’aime la vie et j’aime vivre. (conseil emprunté du livre de François Cheng). Pourtant, je pense bien, que la beauté n’est pas un principe égoïste car il doit parvenir de l’autre coté, de la part de ceux qui m’entourent. Cette idée a été assumée en 2000 au moment ou j’ai décide de chanter dans la chorale ! C’était, enfin, une résolution du destin qui m’a provoque a connaître les hommes de votre pays. Et voila, c’était la première définition de la beauté qui m’avait érige en juge. Même aujourd’hui, je ressens le sentiment d’avoir une maison stabile dans votre civilité, dans votre langue, et la manière de dire « amitié » est plus douce en français qu’en roumain. J’excuse encore une fois mon lyrisme mais c’est la verité qui peut faire de ma vie le spectacle de la signification. Je suis content de vous connaître parce que mes mots et mes pensées trouveront, dorénavant, un destinataire profond et juste. Je suis content que j’aie découvert en vous une âme qui s’accomplit par la beauté de l’écoute. Rien n’est au hasard, comme vous l’avez bien dit ! Il faut dire ça, car nous les gens , nous ne savons pas écouter les autres, par l’habitude de formuler toujours des questions sans réponses. Etre au milieu des choses c’est vivre en considération et respect pour la mémoire de notre identité, celle qui touche à la fin le sens de notre présence sur la terre, par rapport aux autres.

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